Dans ciel et Télescope de septembre, sous la rubrique « saluer un astronome”, Joseph R. Habes a un article qui décrit la méthode adoptée par Ératosthène pour mesurer la circonférence de la terre. Il savait que le soleil ne jetait aucune ombre au solstice d’été à Syène (L’Assuan moderne) et à la même heure à Alexandrie les pointeurs des cadrans solaires jetaient des ombres, car Alexandrie est au nord de Syène., Il a constaté que l’arc de l’ombre dans le bol hémisphérique du cadran solaire était 1/50 de son cercle, et a donc conclu que l’arc de la terre entre Syène et Alexandrie, qui était de 5 000 stades, était 1/50 du grand cercle de la terre. Par ce moyen, il a constaté que la circonférence de la terre était de 250 000 stades, selon Cléomède, mais Strabon dit que c’était 252 000 stades. Une divergence se pose lorsque nous venons à considérer la longueur du stade. Le stade grec était 606-75 ft., et si Ératosthène a utilisé cela, il était évidemment très dans l’erreur dans son calcul., D’autre part, Pline dans son” Naturalis Historia  » affirme Qu’Ératosthène a fait 40 stades égaux au schoinus égyptien, et si tel est le cas, en prenant le schoinus comme 12,000 coudées royales de 0-525 mètres chacun, la longueur du stade était 516 o 73 ft. Si nous acceptons le récit de Strabon selon lequel Ératosthène a mesuré la circonférence de la terre à 252 000 stades, la circonférence serait de 24 662 miles et le diamètre polaire de 7 850 miles-seulement 50 miles de moins que le véritable diamètre polaire. Ceci est considéré comme l’un des premiers grands triomphes du calcul scientifique.