la dialectique comme modèle fondamental de la pensée
avant Hegel, le mot dialectique se référait au processus d’argument et de réfutation à travers lequel les philosophes ont cherché à découvrir la vérité. Les dialogues de Platon offrent le primeexemple. Une personne avance une proposition ou une croyance, et Socrates la réfute et montre pourquoi cette proposition est fausse, ce qui ouvre la voie à un argument meilleur et plus convaincant pour prendre sa place.,Le point de raisonnement dialectique, avant Hegel, était d’Effacer les disconceptions et d’arriver aux premiers principes-principes fondamentaux et fondamentaux sur lesquels nous pouvons tous être d’accord et que le philosophe peut utiliser comme point de départ pour fonder un système philosophique, tel que le célèbre principe de Descartes selon lequel si nous pensons, nous pouvons au moins être sûrs
Hegel a utilisé la dialectique dans un but différent thanarriving aux premiers principes. Pour comprendre ce que la dialectique signifiepour Hegel,nous devons d’abord comprendre que Hegel était un idéaliste, dans la tradition de son prédécesseur, Kant., Comme Kant, Hegel croyait que nous ne percevons pas le monde ou quoi que ce soit directement et que tous nos esprits ont accès à des idées du monde—images,perceptions, concepts. Pour Kant et Hegel, la seule réalité que nous connaissions est une réalité virtuelle. L’idéalisme de Hegel diffère de celui de Kant en deuxjours. Tout d’abord, Hegel croyait que les idées que nous avons du mondesont sociales, c’est-à-dire que les idées que nous possédons individuellement sont complètement façonnées par les idées que d’autres personnes possèdent., Notre esprit a été façonné par les pensées d’autres personnes à travers la langue que nous parlons, les traditions et les mœurs de notre société, et les institutions culturelles et religieuses dont nous faisons partie. L’esprit estle nom de geegel pour la conscience collective d’une société donnée,qui façonne les idées et la conscience de chaque individu.
la deuxième façon dont Hegel diffère de Kant est que Hesees esprit comme évoluant selon le même genre de modèle inwhich idées pourraient évoluer dans un argument—à savoir, la dialectique., Tout d’abord, il y a une thèse, une idée ou une proposition sur le monde et commentnous nous y rapportons. Chaque thèse, ou idée sur le monde, contientune contradiction ou un défaut inhérent, qui donne ainsi naissance à son antithèse, une proposition qui contredit la thèse. Enfin, la thèse et l’antithèse sont réconciliées en une synthèse, une nouvelle idée combinant des éléments des deux.
essentiellement, Hegel voit les sociétés humaines évoluer de la même manière qu’un argument pourrait évoluer., Une société ou une culture tout entière commence avec une idée du monde, qui évolue naturellement et irrésistiblement vers une succession d’idées différentes à travers un modèle dialectique.Puisque Hegel croit que cette succession est logique, ce qui signifie que cela ne pourrait se produire que dans un sens, il pense que nous pouvons comprendre le cours de l’histoire humaine sans recourir à l’archéologie ou à d’autres données empiriques, mais uniquement par la logique.,
esprit comme conscience de soi de la société
le mot allemand qui est normalement traduit par « esprit”dans les versions anglaises de Hegel est Geist, un mot qui peut signifier à la fois « esprit” et « esprit”, selon le contexte. Hegeluses il pour se référer à la conscience collective d’une société, dans le sens que nous pourrions parler (après Hegel) de l’esprit de l’âge. En anglais et en allemand, l’Esprit peut également signifier un fantôme, et il peut être utilisé pour se référer à des phénomènes religieux., Ces deux sens sont pertinents pour le terme de Hegel parce que la dimension collective de la conscience, ce que nous pourrions appeler la culture,est également intangible et mystérieuse. L’esprit n’est situé ni dans les objets ni dans les esprits individuels, mais dans un troisième domaine non matérielqui contient des idées que toute une société a en commun.
L’esprit n’existe pas depuis les premiers moments de l’histoire humaine, mais est plutôt un phénomène moderne vers lequel l’humanité a dû évoluer., Selon le processus décrit dans la phénoménologie de l’esprit, la conscience humaine part d’une position d’essayer de saisir des objets par des entrées sensorielles et passe à des voies plus sophistiquées de relation avec le monde extérieur, jusqu’à ce qu’elle atteigne enfin le niveau de L’esprit. A ce stade, la conscience comprend que les individussont liés à d’autres individus dans une seule conscience communautaire,ou culture. L’esprit est la conscience de soi de la communauté, dont les individus ne sont qu’une partie., Au fur et à mesure que la conscience de l’esprit se déploie et change, les valeurs et les actions des parties individuelles dont elle est faite le sont également.
la Seigneurie et la servitude comme base des Relations sociales
Hegel est d’accord avec d’autres idéalistes, tels que Kant, que la conscience d’un objet implique nécessairement la conscience d’un sujet, qui est un soi percevant l’objet. En d’autres termes,les êtres humains ne sont pas seulement conscients des objets, mais aussi conscient de soi.Hegel prend ce point de vue un peu plus loin pour suggérer que la conscience de soi implique non seulement un sujet et un objet, mais aussi d’autres sujets., Les individus prennent conscience de soi à travers les yeux d’un autre.Ainsi, la vraie conscience de soi est un processus social et implique une identification radicale avec une autre conscience, une prise de la vision du monde d’autrui pour obtenir une image de soi. La conscience de soi est toujours la conscience de l’autre., Dans les relations d’égalité et de dépendance, le partenaire subordonné, le serviteur,est toujours conscient de son statut subordonné aux yeux de l’autre, tandis que le partenaire indépendant, Le Seigneur, jouit de la liberté de nier la conscience de l’autre subordonné qui lui est sans importance. Cependant, ce faisant, le Seigneur est mal à l’aise parce qu’il a engendré une conscience à laquelle il s’est radicalement identifié afin de s’assurer de son statut indépendant et libre., En bref, il se sent coupable de nier le moment de l’identification mutuelleet la similitude pour préserver son sentiment d’indépendance et de supériorité.La vie sociale est fondée sur cette dynamique de moments concurrentiels d’identification et d’objectivation mutuelles, d’identification à l’autre et de confrontation à l’autre.
la vie éthique comme Expression d’un âge
la vie éthique est une expression culturelle donnée de L’esprit,l’entité collective qui transcende tous les individus et détermine leurs croyances et leurs actions, qu’ils en soient conscients ou non., La vie éthique reflète l’interdépendance fondamentale entre les individus dans une société et trouve une articulation dans leurs coutumes et leurs coutumes communes. Hegel soutient que la tendance dans la vie moderne caractérisés par l’individualisme économique et L’idée des Lumières de l’individualas un sujet possédant divers droits représente un mouvement loin de la reconnaissance des liens sociaux essentiels., Avant les lumières, les êtres humains étaient généralement considérés en termes de leur intégration dans les institutions sociales et communautaires, mais à la suite de penseurs des lumières tels que Locke, Hobbes, Rousseau et Kant, l’individu sur le sien est devenu sacré. Dans la philosophie du droit, Hegel explique que l’État moderne est l’institutionqui corrigera ce déséquilibre dans la culture moderne., Bien que l’individualisme économique et juridique joue un rôle positif dans la société moderne, Hegel prévoit la nécessité d’institutions qui affirmeront les obligations communes et la vie éthique tout en préservant la liberté individuelle. Il estime,par exemple, que l’État doit réglementer l’économie et subvenir aux besoins des pauvres de la société et qu’il devrait y avoir des institutions « corporatives”, quelque peu similaires aux syndicats modernes, dans lesquelles différents groupes de travail affirment un sentiment d’appartenance sociale et un sentiment d’être connectés à la société plus large.
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